Désireuse de découvrir un autre domaine, tout en restant proche du politique, Célia, 22 ans, étudiante en M1 Com’terr, vous partage son parcours.
Célia a eu son BAC ES mention européenne en anglais puis a fait une licence de sciences politiques à l’Université de Haute-Alsace en 3 ans avant d’arriver dans ce master à Rennes.
Elle a choisi ce master parce qu’elle estimait avoir fait le tour du domaine des sciences politiques durant ces trois années d’études supérieures. Elle avait envie de quelque chose qui reste assez proche du domaine politique et public et d’acquérir de nouvelles compétences autres que les sciences politiques. Célia était intéressée par le domaine de la communication et souhaitait en apprendre à ce sujet. Elle n’avait cependant jamais eu de cours de communication avant cette année, elle les a découverts en arrivant dans le master.
Après sa licence, elle savait surtout dans quoi elle ne voulait pas se spécialiser (sociologie, économie, droit, relations internationales, histoire). Elle savait aussi qu’elle n’avait pas envie de refaire beaucoup de théorie, et n’avait pas non plus envie de se lancer dans un master de recherche en science politique. Elle s’est donc tournée vers le nouveau domaine de la communication.
Célia ne sait pas encore ce qu’elle compte faire après le master mais elle a bien envie de voyager, peut-être même de travailler à l’étranger. Elle est aussi très attirée par l’échelon départemental et régional. Elle a aussi choisi le master, car toutes les possibilités d’emplois qui nous seront ouvertes lui semblent pertinentes et l’intriguent toutes. Elle a un peu envie de tout faire, elle ne pense pas faire le même travail trop longtemps et pense qu’avec le diplôme que l’on aura nous pourrons tous avoir des perspectives de carrière ambitieuses.
Bien que sa vision de l’avenir soit peu positive, Célia reste très réaliste. Elle nous explique, d’où vient le changement : « J’ai une vision assez pessimiste de l’avenir. Je pense que les changements sociaux et sociétaux se jouent à l’échelle locale. C’est selon moi l’échelon le plus pertinent, je ne crois plus vraiment au fait que le changement se fera par le haut. »
Célia vous recommande fortement de partir à l’étranger si vous en avez l’opportunité ! « Si vous avez l’occasion de faire ou refaire une mobilité à l’étranger faites-le ! ça peut donner la flemme quand on se rend compte qu’au final c’est beaucoup d’administratif pour préparer son départ et son séjour mais ça vaut le coup ! »
Autrice : Julia Bourrée et Kim Léon